À quoi est due une douleur au bas ventre chez femme ménopausée ?

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La ménopause est un phénomène tout à fait naturel, qui survient chez la femme à partir d’un certain âge, qui va de 45 à 55 ans, et qui annonce l’arrêt définitif des règles.

Si une femme n’a plus de règles pendant une période de 12 mois, celle-ci est en ménopause, ce qui veut dire que ses ovaires ne fonctionnent plus, et donc plus de possibilité de tomber enceinte.

Mais toute femme qui est passée ou passe par cette période, sait que la ménopause apporte son lot de symptômes, entre bouffées de chaleur, hémorragies ou encore douleurs pelviennes, cette période est souvent très appréhendée.

Nous allons vous en dire plus sur les douleurs du bas du ventre chez les femmes ménopausées.

À quoi est due une douleur au bas du ventre chez une femme ménopausée ?

Chez une femme ménopausée, les causes douleurs au bas ventre sont différentes que chez les jeunes femmes, car tout ce qui est maladie liée aux règles est à écarter.

Parmi les maladies les plus fréquentes qui causent des douleurs pelviennes chez les femmes ménopausées, on a le cancer de la muqueuse utérine, des troubles de la vessie et le prolapsus génital.

Une femme ménopausée qui ressent des douleurs régulières au bas du ventre, plus ou moins fortes, doit consulter un médecin au plus vite, afin de définir leurs causes, et d’y remédier.

Il faut savoir qu’avec la ménopause, une femme subit un bouleversement hormonal, l’œstrogène diminue dans le corps, ce qui engendre une fragilisation des tissus qui entourent le vagin, les os, et aussi d’âtres organes, ce qui peut engendrer divers maladies.

Chez une femme âgée, la muqueuse vagale est plus fine et sèche, ce qui, pendant les rapports sexuels, peut occasionner des gênes et des douleurs pelviennes.

Les autres causes de douleurs au bas ventre chez une femme ménopausée

Les douleurs au bas ventre qu’on appelle aussi « Douleurs pelviennes » chez une jeune femme qui surviennent dans la période de l’ovulation (pendant le cycle menstruel) sont dans la plupart du temps bénignes. Celles-ci proviennent des ovaires, qui expulsent l’ovule, ce qui engendre la libération d’un liquide dans le péritoine, qui cause un picotement ou même des brûlures, qui sont perçus comme des douleurs au bas du ventre chez la femme, et qui s’estompent avec le temps.

Mais, une femme ménopausée, veut dire que ses ovaires ne fonctionnent plus, la piste des douleurs aux bas ventre dues aux menstruations est donc écartée.

Voici donc les autres causes les plus fréquentes de douleurs au bas ventre chez une femme ménopausée :

  • problèmes gastro-intestinaux : cancer du côlon, troubles gastriques, constipations ou abcès ;
  • troubles urinaires : infection de la vessie (cystite), calcules rénaux ;
  • troubles gynécologiques qui touchent les organes géniaux : col de l’utérus, ovaires, vagins ;
  • cancers de l’appareil reproducteur féminin : fibrome, cancer de l’endomètre et cancer des ovaires.
  • autres maladies : appendicite, anévrisme de l’aorte abdominale, fibromyalgie.

Certaines femmes victimes d’abus sexuels, peuvent aussi souffrir de douleurs au bas ventre, avec un facteur psychologique qui y contribue.

Si une femme ménopausée ressent des douleurs au bas du ventre suivi de saignements, celle-ci doit consulter un médecin dans la semaine.

Les traitements des douleurs au bas ventre chez une femme ménopausée

Une douleur au bas ventre chez une femme ménopausée est un symptôme, son traitement dépend de la maladie qui est à l’origine de ce mal être.

Lorsque la maladie est identifiée par le médecin, celui-ci prescrira à la personne atteinte un traitement médicamenteux visé.

Souvent, des antalgiques sont nécessaires pour apaiser des douleurs au bas ventre, en complément d’un traitement médical, car ils ne font qu’apaiser les douleurs, sans traiter la source du problème.

Pour ce type de douleur chez une femme ménopausée, un médecin se concentre généralement sur l’examen du système urinaire, appareil digestif, puis effectue une batterie d’examens, afin de déterminer si les douleurs pelviennes ne sont pas dues à un cancer des organes génitaux.